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Saturday, February 4, 2017

2017-02-03- Flux de traitement Photo (Cosplay)


Je fais le point sur mon flux de traitement actuel:

Je l'ai schématisé à l'aide de Graphviz et des fichiers au format dot...

Il ressemble à ça...
Flux actuel (2017-01)


Le flux est pas si compliqué que cela en fait, il y a grosso modo plusieurs parties:
  • la captation et le transport des fichiers sur le pc et leurs organisation dans un répertoire.
  • la sélection et le traitement des raws de ces photos via RawTherapee et possiblement Gimp.
  • la préparation de ces photos pour Facebook et Flickr.
  • la mise en ligne sur Fb.
  • la mise en ligne sur Flickr et la mise à jour du site web et la publication de certaines de ces informations sur Fb.
  • la clôture du flux de traitement pour économiser de la place et virer les raws inutiles.
Les gros points noirs de ce flux sont les étapes manuelles, surtout au niveau de Facebook... Les scripts ne sont généralement que des fichiers de commande à lancer et donc sont relativement rapides à exécuter.

Un autre point noir est que la publication sur Flickr a du retard sur la publication du Facebook, je ne favorise donc pas le contenu de qualité de manière instantanée.

J'ai pu gagner du temps sur le traitement au niveau de RawTherapee en modifiant l'interface et en mettant en favoris certains outils, j'ignore quand mes changements seront portées dans la version originale, peu importe, mon fork me convient pour l'instant.

Le flux que j'envisage dans le futur est le suivant:

Flux planifié (2017-01)
Les changements envisagés sont:
  • L'utilisation de Flickr comme référentiel, je posterai directement sur Flickr et je pourrai donc pusher les images sur Facebook (ou tout autre réseau social, s'il dispose d'une api correcte et qu'il a un intérêt quelconque...) Cela permettra d'avoir les résolutions originales directement sur Flickr et donc de combler le retard artificiel lié à l'ancien flux de traitement.
  • L'automatisation de certaines étapes idiotes et fastidieuses au niveau de Facebook...
  • L'automatisation possible vis à vis du site web, bien que les temps gagnés n'est pas si important que cela, c'est juste un petit plus...


 Je regrette toutefois qu'il ne soit pas possible d'ajouter des tag_names via l'api de facebook, je vais devoir continuer à le faire manuellement... Mais bon, je gagnerai probablement un peu en temps de traitement et le plus gros du travail fastidieux sera effectué de manière automatique...

Wednesday, September 23, 2015

2015-09-22- Organisation technique d'un shooting photographique

Je vais causer ici d'un peu de technique, en l’occurrence, la partie pratique concernant l'organisation d'un shooting photographique. Je ne vais pas trop parler du déroulement de la séance, mais plus de la préparation en amont. Je ne parlerai ici que des séances en extérieur, pas de séances en studio... Une autre précision, la thématique de mes shoots est principalement une thématique Cosplay...

Généralement, cela commence par une discussion entre le photographe et le modèle. L'un (ou l'une) demandant à l'autre s'il ou elle veut bien faire des photos.

Il m'arrive d'annoncer sur Facebook que je suis disponible pour des séances photos, maintenant mes constations personnelles sont que mes annonces ne débouchent, sauf exception, sur rien. La plupart de mes séances photographiques viennent donc de demandes directes auprès des modèles et non de réponse à mes "pseudo-annonces" sur mon profil Facebook...

Sur l'organisation, la méthode reste globalement la même: lister et résoudre les contraintes, qui peuvent être nombreuses:
  • la date. Il faut que toutes les personnes concernées soient disponibles au même moment. Certaines personnes ne sont pas forcément en vacances ou en congé quand vous pouvez l'être et ne sont disponibles que certains jours.
  • la tenue. Les tenues varient selon les modèles. Parfois certain(e)s n'ont pas de tenues disponibles ou 'shootables' à la date en question: réparation à faire, nettoyage nécessaire, costume non terminé ou élément(s) manquant(s).
  • le lieu. tous les lieux ne seront pas forcément adaptés aux mêmes tenues. De mon expérience, il vaut mieux trouver un lieu proche des modèles, ça évite de perdre trop de temps en trajet. Évidemment, c'est mon point de vue de provincial, c'est probablement légèrement différent sur Paris. On peut aussi faire le nécessaire pour shooter à un endroit donné même s'il est loin, mais à ce moment la, il faudra intégrer le temps de parcours et les coûts associés dans l'équation.
Une fois que cela a été réalisé, qu'on est d'accord sur le principe, il faut finaliser le shoot et donc lister et définir:
  • le point de rendez vous exact. Le (ou la) modèle a t-il(elle) un moyen de locomotion, dépend-t-on des transports en commun? Le point important est de pouvoir se trouver facilement.
  • l'heure de rendez vous exacte. Ce qui veut dire estimer les temps de parcours, estimer les bouchons possibles, songer aux itinéraires possibles. Il est aussi préférable à partir de ce moment la, d'avoir échangé les numéros de téléphone portables pour pouvoir se joindre en cas de soucis ou de retard.
  • les contraintes de temps. à quelle heure doit-on finir? À quelle heure maximale peut-on shooter? Fait-on le shoot tôt le matin? Le fait-on dans l'après-midi (il faut alors que lieu soit ombragé), en fin d'après midi voire le soir? Il faut bien comprendre une chose, pour shooter, vous avez besoin de lumière, donc même au lever du soleil, il vous faudra attendre que le soleil éclaire suffisamment pour ne pas trop devoir monter en isos. Même chose pour le coucher du soleil, voire avant si vous êtes dans l'ombre d'une montagne, il y a un moment ou vous ne pourrez plus shooter en lumière ambiante. Évidemment on peut monter des flashs pour shooter en pleine nuit, mais cela réduit l’intérêt de shooter avec une lumière ambiante donnée.

    Si vous définissez un rendez vous vers la fin de la journée et que votre modèle a une heure de retard, il se peut que vous ne puissiez tout simplement rien faire de correct en qualité... Même chose si vous vous ne vous trouvez pas ou que le lieu n'est pas exploitable... Une rivière asséchée alors qu'on s'attendait à ce qu'elle soit en eau, un endroit qu'on ne trouve pas, autant de contrariétés qui peuvent être évitées par une reconnaissance préalable, ne serait ce que pour ne pas se perdre, certains lieux n'étant pas forcément indiqués ou trouvable du premier coup.
L'Issole à Besse sur Issole..
Rivière asséchée au mois d’août...
Les reconnaissances sont parfois importantes...
 




Une chose est sure, quelque soit l'endroit ou vous shootez, vous devez vous assurer d'être en sécurité, vous, le ou les assistants et le ou les modèles. Donc:
  • Attention aux montées des eaux soudaines de certaines rivières (que ce soit à cause d'un orage ou de lâchers d'eau d'un barrage en amont, ce danger est généralement indiqué par des panneaux jaunes) .
  • Attention aux voies ferrées qui ont l'air abandonnées mais qui ne le sont pas forcément: un train peut circuler à heures régulière, certaines lignes sont utilisées comme lignes touristiques et ne circulent pas tous les jours...
  • Attention aux lieux comportant un danger inhérent: falaises et vents, forts courants dans des rivières, parfois il vaut mieux aller ailleurs que de risquer de noyer ou de blesser son modèle...
  • Attention aux bouts de verre dans les rivières, prévoyez des chaussures si votre modèle doit rentrer dans l'eau...
  • Attention aux aspirations d'eau dans le cas de geysers artificiels ou les piscines... Même chose pour les hauteurs minimales et les plongeons: si vous ne connaissez pas la profondeur ne plongez pas... C'est un conseil 'hors-shooting', mais on ne sait jamais... Si le courant est fort, ne faites pas rentrer votre modèle dans l'eau...
  • Attention aux serpents quand vous allez dans des endroits ensoleillés et abandonnés... Faire des vibrations devrait les faire fuir...
  • Prévoyez de l'eau (optionnellement fraîche) à boire si vous partez loin. Prévoyez aussi un peu de nourriture pour lutter conter une quelconque hypoglycémie ou un coup de barre. 
  • Ne faites pas prendre de risque en demandant aux modèles d'escalader des obstacles, d'une manière générale, vous n'aurez pas forcément le recul nécessaire pour rendre compte du danger pris au niveau de la photo, l’intérêt sera très réduit.
  • Demandez aux personnes présentes si elles ont des allergies ou des conditions physiques particulières. (ex: maladie de Raynaud par temps froid... Allergies aux piqûres d'abeille... Asthme...) et rappelez leurs de prendre leur traitement avec elle.
  • Bref, réfléchissez aux dangers que peuvent comporter le lieu et adaptez votre conduite aux risques présents. Un bon photographe ne devrait pas mettre en danger ses modèles. Si un accident arrive, ne paniquez pas, faites les premiers soins et adoptez une conduite responsable.
Cascade de Saint Pons à Gémenos..

Respectez les lieux ou vous allez: évitez de monter sur les cascades, par exemple, à Saint Pons, il y a des mousses qui sont particulièrement fragiles et vous les dégraderiez. Ne jetez pas de papier ou de plastique: c'est une évidence, mais quand on voit certains cours d'eau on prend vraiment peur: bouteilles plastiques, vêtements abandonnés, tesson de verre, gravats, pneus et carcasse de voitures...
Caddy traînant dans le ruisseau traversant la fac de La Garde, après on s'étonne que le ruisseau déborde à chaque première pluie... la photo date de 2008, mais le problème persiste: le ruisseau est dégueulasse... C'est hélas le cas d'autres rivières...

Faites vous plaisir. Si vous croisez des gens, restez polis, rappelez vous que généralement vous partagez un lieu public. Si des gens vous demande ce que vous faites: expliquez, sensibilisez, généralement les gens comprennent et seront eux mêmes intéressés et prêts à en savoir plus. Évidemment, si vous tombez sur des gens agressifs ou suspicieux, agissez en conséquence: restez poli, gérez tout conflit quitte à quitter le lieu préventivement, à aller plus loin ou carrément ailleurs.

Sur les autorisations, si vous êtes un particulier à but non lucratif, vous n'aurez généralement pas besoin d'autorisation pour les parcs publics, mais vous aurez probablement des restrictions sur le matériel déployé: pas de parapluie, pas de trépied posé au sol. Si c'est des lieux privés, il vous faudra l'autorisation du propriétaire. Sur des lieux ouverts au public, mais payant, en Paca, beaucoup de lieux autorisent la prise de vue, donc renseignez vous poliment et vérifiez que tout va bien. Insistez sur l'aspect non commercial et au pire si vous tombez sur une personne qui vous interdit de prendre des photos, allez ailleurs...
Si vous ne connaissez pas bien la personne que vous shootez, il vaudra mieux signer un contrat régissant ce que le modèle a le droit de faire avec les photos et ce que vous avez le droit de faire vous même. Vous ne pouvez publier une photo de séance privée sans l'accord (au moins explicite) du modèle et le modèle ne peut utiliser vos photos sans votre accord, que ce soit soit acquis ou négocié spécifiquement. Les modalités peuvent varier, certains photographes font usage de beaucoup de restrictions, pour ma part, je pense que donner des droits d'exploitation à titre privé et non commercial à la personne est le strict minimum. Dites vous que des conditions trop strictes pourront se retourner contre vous en vous faisant une mauvaise image ou une mauvaise réputation. Évidemment, si le modèle vous veut comme photographe, il y a des chances qu'il accepte vos conditions, au final, tout dépend de vos choix et des attentes à ce niveau la.

Sur les shoots, je ne demande généralement pas d'argent, par contre, s'il y a des frais non négligeables, je ne serai pas opposé à les partager. Je comprend qu'un photographe puisse demander un paiement, surtout s'il est déclaré en tant que photographe. Il faut le voir comme une prestation de service: soit le service proposé vous intéresse, et vous le payez, soit il ne vous intéresse pas. Je n'ai pas une vision concurrentielle, je pense que si vous avez les moyens de payez une séance avec une personne passionnée, sérieuse et un minimum compétente, vous devriez le faire. Ce n'est pas parce que je vais proposer de temps à autre un shooting gratuit à certaines personnes que les gens ne doivent pas aller voir d'autres photographes. Je pense que la diversité fait la richesse. Donc prévoyez un budget pour rémunérer et faire vivre les gens qui sont dans la photo de manière professionnelle, ils seront d'ailleurs beaucoup plus disponibles que moi, un simple photographe amateur qui exerce cette activité sur mon temps libre...

Wednesday, February 18, 2015

2015-02-15- Ecran 4k, Debian, Nvidia et applications gnomes...

Le week-end dernier, j'ai profité de mes bons d'achats à la Fnac pour acheter un écran 4K : un 28 pouces de marque Asus (Pb287q) ... J'ai aussi pu récupérer une carte graphique Nvidia Gt-640, ma Gt-220 ne supportant pas du tout la résolution en question (3860x2160). Mon écran secondaire étant un 27 pouces de marque iiYama (B2712HDS-1) en 1920x1080 qui commence à avoir quelques années (2011)...

J'ai pu constater un certain nombre de problèmes, le principal étant que les polices sont tout simplement illisibles dans la résolution 4K:
Capture d'écran du bureau virtuel, la zone avec Nautilus est sur l'écran 4K,
la zone avec un terminal sur celui en 1920x1080...

Je suis sous Debian 7, système basé sur le noyau Linux, j'utilise Enlightenment comme gestionnaire de fenêtre, il propose un réglage de mise à l'échelle avec un facteur personnalisé pour augmenter les polices de caractère. Cela fonctionne mais uniquement pour les menus du gestionnaire de fenêtre et les applications basées sur les EFL (Enlightenment Foundation Libraries)... J'avais donc des polices pour les menus de certaines applications complètement illisibles, des applications utilisant pour la plupart le toolkit de Gnome: Gtk: gedit, gnome-terminal, iceweasel (la version Debian de Firefox), icedove (Thunderbird), etc.

Iceweasel  (et icedove) proposent un paramètre (layout.css.devPixelsPerPx) pour ajuster le ratio des polices dans about:config, mais ce dernier ne semble qu'augmenter l'espace des emplacements de texte et non la taille des polices... Icedove n'est pas vraiment concerné par le problème vu que je le mets sur l'écran secondaire et que donc je n'ai pas à augmenter la taille des polices sur cet écran...

j'ai bien trouvé de la documentation disant d'utiliser gnome-tweak-tool, qui permet de changer les tailles de police par défaut , ainsi que le coefficient multiplicateur idoine, mais cela n'a pas plus d'effet sur les applications concernées... elle restent invariablement à la même taille. Je pouvais augmenter la taille des texte dans Iceweasel, dans gedit, mais mon menu restait invariablement de la même taille...

J'ai tenté d'installer gnome-shell, sans trop d'effet sur le problème... J'ai testé divers variantes, y compris de chercher des tailles de police qui auraient été déclarées en dur dans des fichiers de conf... j'ai aussi tenté de créer un nouvel utilisateur: rien n'y a fait...

Au final, la seule solution que j'ai trouvé, c'est de mettre dans .xinitrc:
xrandr --dpi 240x240 
J'ai en profité pour mettre à jour Enlightenment en version 19. avec le script easy_efl.sh, j'ai eu quelques soucis avec des dépendances manquantes qui n'étaient pas explicitement compréhensibles, mais qui correspondaient en fait aux librairies et non aux outils du même nom. Ainsi blkid veut dire 'libblkid(...) est manquante et non blkid (l'outil du même nom), même chose pour lua5.1 etc.

J'avais aussi un message d'erreur au démarrage de Enlightenment:
Efreet could not build cache. Please check your DBus setup
Je ne sais pas à quoi cela correspondait, ça avait l'air de fonctionner par contre. Je me suis rendu compte après-coup que j'avais des paquets installés correspondant à e17... Une fois qu'ils ont été virés, le message a disparu... Il me manque des applications dans les menus d'Enlightenment, mais c'est pas bien grave, je m'en sers rarement... Je lance mes applications via un terminal...

En ce qui concerne les vidéos, j'ai eu un problème de lecture avec des vidéos non fluides et présentant une désynchronisation audio/vidéo avec mplayer sur des vidéos en 1080p, il était aussi apparent avec mpv, mais bien plus réduit. Sur des vidéos en 4k, ça ramait. J'ai fini par en trouver la cause: le compositeur, il semblerait qu'il fasse ralentir l'affichage des vidéos en 4k, une fois les fonctionnalités apportées par celui-ci désactivées: plus de problèmes...
Désactivation des fonctions composites, de toute manière,
j'aime un environnement réagissant au quart de tour...


Au niveau de mon flux de traitement des vidéos, j'utilise toujours ffmpeg, j'ai suivi les recommandations de YouTube et Google, 35 mbits par seconde, j'avoue m'être posé la question de savoir quel preset x264 utiliser, mes tests montrent que sur mes vidéos de Paris Manga, je ne vois pas de différences visibles entre un preset 'ultrafast' et 'slow', l'encodage est évidemment réalisé en une passe... Je suppose que c'est lié au fait que ce soit des vidéos de scène couplé à l'utilisation d'un très haut débit... Autre changement notable, les vidéos en 4k sont bien plus importantes en taille, donc cela, allonge les durées pour les opérations élémentaires de cut et de conversion de format... je passe mes vidéos en mkv pour faire du cut. L'utilisation du preset 'ultrafast' permet de compenser la perte de temps lié à l'encodage en 4k au débit attendu par YouTube, maintenant j'aurai probablement plus de matériaux de comparaison avec l'édition prochaine de Japan Expo Sud les 6 et 8 mars 2015...

Pour le traitement des photos, un changement vient du GH4: il prend en compte l'orientation de la photo quelque soit l'objectif utilisé, contrairement au GH2, donc plus besoin de faire de rotations de 270° manuellement avec gthumb: un coup de "exifautotran *.JPG" et les rotations se font toutes seules... Pas de véritable changement autrement, à part que je peux visualiser des photos avec une meilleure résolution, et donc voire un peu mieux les soucis de netteté... Je me sers toujours de Rawtherapee (en version 4.2.X, compilé depuis le dépôt Mercurial avec le script buildRT) pour le traitement des raws, j'utilise Gimp (2.8.X) pour l'édition classique auquel se rajoutent des scripts bash "maison" utilisant imagemagick, pour la récupération des raws, leur renommage, pour les redimensionnements et l'ajout de bannière en vue de publication sur facebook...  Le tri est toujours réalisé sous gthumb / gwenview...

Je n'ai évidemment pas trop de conclusions à tirer pour l'instant... J'ai tendance à raisonner en besoins et spécifications et non en marque de matériel tout en tentant d'aller au moins coûteux quitte à y passer un peu de temps à configurer et mettre en oeuvre... Mon matériel informatique se fait plus ou moins vieillissant, mais tant qu'il fonctionne et qu'il est capable de répondre au besoin, il me suffit... Je ne suis pas non plus que les vidéos en 4K conviennent à un usage 'grand public'. Très honnêtement sur un 28 pouces, les pixels ne sont visibles qu'en se plaçant à quelques centimètres, ce qui ne correspond pas vraiment aux condition d'usage attendues...

Sunday, October 26, 2014

2014-10-26- CDG - Non, un photographe cosplay n'a pas violé une cosplayeuse de 17 ans...

Donc, un petit coup de gueule, ça fait deux fois que je vois des pages facebook avec une haute visibilité (comprendre avec plusieurs milliers de likes) partager ce que je qualifie de hoax sur un photographe (de 29 ans) qui aurait violé une cosplayeuse de 17 ans au Comic Con, avec une source étant: "Japan Mag".



C'est effectivement un fake (ou un hoax selon le point de vue).
Par contre, Il est plus ou moins basé sur des faits réels:
  • Il y a bien eu une cosplayeuse de 17 ans retrouvée blessée à l'issu du Comic Con de San Diego vers la fin juillet 2014.
  • Un ami photographe de cette cosplayeuse a effectivement été interrogé par la police.
  • Des blogs ont dit que cette personne avait violé le cosplayeuse.
  • Il s'est avéré quelque jours plus tard que la cosplayeuse avait fait une chute, certains blogs ont  d'ailleurs publié des erratums.

3 mois plus tard, une page a partagé une photo supposée issue d'un article de Japan Mag, disant qu'il y avait eu un viol et donnant des conseils très condescendants aux cosplayeuses (méfiez vous des photographes etc.).

L'histoire est à nouveau partagée aujourd'hui (26 octobre 2014), dans une version disant qu'il y eu viol et qu'il faut se méfier, etc.

Sur ces conseils, pourquoi pas, mais la prudence élémentaire est de se méfier de tout le monde, n'acceptez pas d'aller avec des inconnu(e)s, mais quelque part, c'est l'évidence même... Si vous faites des shooting, faites vous accompagner. Au final, rien de bien nouveau ici...

Sur le fond, toute l'affaire est fausse, vu qu'il y a pas eu viol ou agression...  Je ne suis même pas sur que Japan Mag ait effectivement publié un tel article, il y a un beau scan, mais qui nous dit qu'il est authentique? J'ai bien envoyé un mail à Japan Mag il y a quelques semaines, je n'ai jamais eu de réponse...

Avant de propager des liens, vérifiez que ce qui est dit est vrai... Et arrêtez de propager de la mouise...

Sinon des liens:

Addendum: j'allais oublier, le débat lié à ce fake / hoax porte parfois sur les viols, donc, pour bien clarifier les choses:

Thursday, January 17, 2013

2013-01-17- Retour sur le festival Japan Matsuri

Je crée un petit billet sur la cinquième édition de la Japan Matsuri qui s'est déroulée à Béziers les 8 et 9 décembre 2012, maintenant qu'il est s'est écoulé plus d'un mois depuis la dite convention.


Je reprend le compte rendu que j'avais fait sur Cosplay-Forum:

  • Aucune organisation (je parle de la convention en général, pas de l'orga cosplay qui a fait ce qu'elle a pu, je reviendrai sur ce point la plus tard).
  • Nombre 'visible' de staffs : estimé à moins de 5. On pouvait apercevoir l'organisateur principal, une personne en caisse et le reste était sur un stand de bouffe... (7 euros les 6 sushis, si mes sources sont bonnes...)
  • Nombre de vigiles aperçus dans la convention le samedi: 2.
  • Nombre de vigiles aperçus dans la convention le dimanche: 3. (ptre 4 en fait je ne suis pas sur sur de ce point de détail...)
  • Nombre de secouristes (les gens en rouge, en 'pompier') aperçus le samedi et le dimanche: 0.
  • On pouvait entrer dans la convention en sortir comme un moulin, suffisait de se garer sur le parking staff pour ne pas payer...

  • Pas de plan.
  • Pas de programme affiché ou disponible.
  • Il faisait froid, ok, on n'y peut pas grand chose, mais il y a des portes qui sont restés grandes ouvertes le samedi... Au final, ça caillait...
  • Pas mal de gens sont venus et ont du repartir bien déçus, au vue des lacunes présentées...
  • J'ai entendu des témoignages d'invités et d'exposants qui étaient tout sauf élogieux quant à l'organisation. Il y a des invités et exposants qui sont repartis le samedi soir (ex: DamDam).
  • A mon avis, la convention n'a tenu que parce que les exposants et invités se sont coordonnés au niveau du hall 3.
  • Le seul point positif que j'ai retenu était la scène: géré correctement par les personnes de la sono. C'était peu être un peu fort, mais ça, j'ai jamais vu de scène pas forte en convention...
  • Sur l'orga Cosplay: les orgas Cosplay ont découvert qu'il y avait deux associations prévues pour organiser le concours Cosplay... une est repartie le samedi soir, au vu du flop constaté. J'ai trouvé que le concours s'était déroulé correctement en soit même.
  • Le prix: 8 euros la journée. 15 euros le week-end. A mon avis, au vu des éléments cités, ça ne valait pas plus de 4 à 5 euros la journée...
Je dois dire que rien n'a changé dans mon analyse. J'ai aussi constaté une très mauvaise gestion de la part des organisateurs se résumant à une censure des commentaires négatifs sur leur groupe Facebook. Je comptais mettre des liens vers les différentes critiques publiées, mais je vais me contenter de mettre un lien vers le billet de Kessy Wedgel, qui est déjà très complet:


Sinon puisque j'y étais:

Tuesday, April 10, 2012

Photographes : prétention et réalité

Je lis souvent sur Internet des rigolades ou du mépris ouvertement affiché envers des personnes qui se disent 'photographe'. Avec effectivement, parfois voire souvent des photos 'pas terribles', prises à l'emporte-pièce parfois mal cadrées...

L'analyse est exacte, Il y a effectivement des personnes qui ont des pages Facebook ou des blogs, qui se disent photographes et dont les travaux, si on peut les qualifier ainsi pêchent par bien des aspects. Maintenant, je trouve que le discours tend trop à inciter à la haine et au mépris de personnes qui n'ont pas vraiment fait de mal à quiconque... C'est un peu un mal de notre société et d'Internet, le faux sentiment d'anonymat rend la critique facile et parfois pas très pertinente.

Il est vrai que certaines personnes ont de grosses chevilles, c'est sûr, mais au final, c'est humain, c'est un peu le besoin d'exister, et d’être potentiellement reconnu par autrui. Parfois la reconnaissance n'est même pas voulue.

Kit de photographe:
Appareil photo et flash: attention, ne vous laissez pas abuser:
la photo a été prise avec un téléphone portable...

Je me contenterai de rappeler deux définitions:
  • Une définition du terme "photographe":
    "celui ou celle qui prend une photographie".
  • Une définition complémentaire, celle du "photographe professionnel":
    "celui ou celle qui vit de son activité de photographe".
    Qu'il fasse de la Presse, de l'Art ou qu'il prenne des boites de petit-pois en photo, peu importe du moment qu'il est payé pour le faire.
     
Aucune de ces définitions n'est liée à une appréciation de valeur ou de qualité. Elle n'est pas non plus liée au matériel utilisé. Le corollaire est que quiconque ayant un appareil photo (y compris un jetable ou un portable) et appuyant sur le déclencheur peut prétendre être un photographe.

On peut aimer ou ne pas aimer ce que fait une personne, que cette activité soit faite dans un cadre professionnel ou non. Un professionnel pourra être sérieux ou non. La prestation qu'il pourra fournir et réaliser contribuera ou non à sa réputation et au sérieux de son image. En tant que professionnel, il aura des créneaux de disponibilité généralement plus grands qu'un amateur et pourra y consacrer plus de temps et de moyens qu'un amateur, en supposant évidemment qu'on le contacte suffisamment tôt pour effectuer un travail, évidemment qui dit travail suppose rémunération...

Exemple de post-traitement simple:
changement d'ambiance et recadrage.

On assiste aussi, avec Internet, à une évolution des techniques photographiques, avec des cas où le post-traitement prend de plus en plus de part à l'appréciation visuelle des photographies. Certaines personnes ont tendance à considérer post-traitement comme de la photographe, je pense qu'en regardant la définition, c'est une autre activité, qui lui est complémentaire mais non obligatoire, si je devais la nommer, je parlerai d'activité de graphiste.
Exemple de post-traitement plus abouti:
Un élément du décors a été redessiné et coloré.
Le travail sur l'ensemble de l'image reste relativement faible:
au plus quelques heures.

Parfois le travail de post-traitement se fait selon une idée qui au final dégrade la qualité perçue de la photographie, je constate aussi qu'on ne voit que trop rarement l'image de départ pour pouvoir se faire une idée du type de travail qui a été réalisé. Parfois les types de post-traitement sont 'simples', impliquant seulement des changements de tonalités ou de contrastes ou au contraire, 'complexes', impliquant plus de temps et de moyens, l'appréciation qui en faite n'est pas nécessairement corrélée avec le difficulté technique de réalisation. Parfois des effets de bords similaires à l'effet placebo peuvent être observés tels que ceux liés à la présence d'une signature: la signature pourra être interprétée ou non comme gage de qualité, la photo sera alors mieux perçue par certaines personnes ou pires pour d'autres...

Il ne faut jamais oublier que l'appréciation d'une photo est subjective, du fait de connaître son origine et son thème, du fait de l'éducation qu'on peut avoir reçu, du fait que l'on puisse connaître ou non la personne photographiée, du fait que cela peut être la première photo que l'on voit ou la 100000eme...

Il ne faut aussi pas oublier que tout photographe a bien commencé un jour en n'ayant jamais fait de photos auparavant: Le jour ou il a appuyé sur le déclencheur, il est devenu photographe, cela ne veut pas dire que la photo était réussie, bien composée, pas floue et qu'elle a été appréciée par tout le monde.

il me semble donc important de faire un preuve de civilité et d'éviter les vulgarités et autres banalités quand on découvre une photo qui n'est pas terrible: elle résulte généralement d'un effort ou d'une volonté de faire plaisir. Rien ne justifie de s'acharner sur la personne l'ayant réalisée, que ce soit de face ou dans son dos. Si vous le faites, c'est qu'au final vous ne valez pas mieux que la personne critiquée.

Sunday, January 1, 2012

Le calendrier nouveau est arrivé

Bon, hier soir, en buvant mon verre de Muscat et en mangeant mon foie gras du Réveillon, j'ai eu l'idée saugrenue de faire un calendrier cosplay pour l'année 2012 à venir. Il était 23h00, je pensais naïvement arriver à le sortir pour minuit mais bon, il m'a fallu un peu plus d'une heure pour sélectionner et retoucher chacune des douze images que je voulais mettre pour chaque mois.

La méthodologie était simple: Choisir pour chaque mois de 2011 une image qui serait dans le calendrier de 2012, en choisissant de ne pas faire figurer deux fois la même personne sur deux mois différents.

Il m'a fallu ensuite environ 1h30 pour décider d'une façon d'assembler le calendrier: mon choix s'est porté sur l'utilisation d'outils présents sous ubuntu:
  • inkscape, logiciel de vectorisation
  • cal, petit logiciel en ligne de commande pour extraire les informations relatives au mois de l'année 2012 (ex: cal 2012 -m 05)
  • rawtherapee pour le décodage des fichiers raws.
  • gimp pour tout ce qui concernait le traitement graphique des images précédemment décodée au format TIFF par rawtherapee.
  • de gwenview et kipi-plugins pour mettre en ligne les pngs extraites au moyen d'inkscape.
À ce temps, il a fallu passer une vingtaine de minutes pour mettre les informations de licence, ici la licence Creative Commons CC-BY-SA-NC, l'option non commerciale s'imposant car je n'ai pas envie que l'image des cosplayeurs soient utilisés dans un but commercial sans leur accord...

Le résultat est la


La méthode serait probablement automatisable, avec un modèle svg, et des options permettant de choisir ses images... et permettant à l'utilisateur de générer son propre calendrier 'sur mesure'.

Maintenant, j'en profite pour souhaiter la bonne année, mes meilleurs vœux et surtout la bonne santé à mes lecteurs...