Thursday, October 20, 2011

[dota2] billet 5

Bon, pas de partie pour aujourd'hui, ni même depuis quelques jours. Je suis allé faire des photos, donc j'ai pas pu jouer, ensuite j'avais d'autres trucs à faire, donc pas pu jouer non plus...

Je vais plutôt parler d'un des problèmes persistants de dota 1.

Le problème des leavers dans les parties publiques.


Par leavers, (venant "To Leave" qui veut dire quitter en anglais), on entend une personne qui quitte la partie avant qu'elle ne soit terminée. Dota se joue à 5 contre 5. Un 'leaver' vas typiquement ruiner l'équilibre des forces en présence, ne laissant généralement pas d'autres options que de recommencer la partie...

Je parle du 'leaver' au sens large, y compris lorsque l'action de quitter n'est pas intentionnelle: le pc qui redémarre sauvagement suite ou non à une coupure de courant, la déconnexion (sauvage) par le fournisseur d'accès à Internet, l'écran bleu de Windows etc.

l'écran de Dota 1 qu'on avait
quand on se faisait déconnecté d'une partie...
Pour le cas non intentionnel, on peut dire que Dota 2 a résolu la majeure partie du problème: le jeu gère la déconnexion, à l'inverse de dota 1, et il est possible de se reconnecter à la partie en cas de déconnexion, de la même manière si le pc crashe la personne va disposer de plusieurs minutes pour se reconnecter à la partie. 


Lorsque l'action est intentionnelle, je dois dire que pour l'instant on ne sait pas très bien ce qu'a prévu de faire Valve. Quand Dota était un mod de Wacraft III, Blizzard ne s'intéressait que peu aux parties personnalisées: en Ladder, le fait de quitter consistait à déclarer la plupart du temps l'adversaire comme gagnant. Il était même courant et accepté de quitter quand on constatait qu'on allait perdre afin de permettre de jouer plus rapidement une autre partie. Les parties à 5 vs 5 sont un peu une exception et un cas non prévu par Blizzard, on peut supposer qu'ils n'ont jamais chercher à corriger le problème à la source.


Pour dota 1, Il existe ou a existé plusieurs systèmes de League, qui tentent ou ont tentées toutes plus ou moins de lutter contre les 'leavers': certaines se basaient sur l'utilisation d'un score, d'autres sur l'utilisation d'avertissement et d'exclusion d'un cercle fermé de joueurs, voir des deux...
bannière de Dota-League,
un site permettant l'organisation de parties de Dota 1.

Pour prendre un exemple concret, Dota-League, un site web organisant des parties de dota 1, pénalise une personne qui quitte la partie de deux manières:
  • en lui mettant -10 à son score, obligeant le joueur à jouer en moyenne 5 autres parties pour rattraper le score perdu.
  • Dans le cas d'une action est intentionnelle, la personne peut aussi prendre des points de pénalité, chaque points de pénalité se traduisant potentiellement en 2 jours de bannissement de Dota-League. 
La contrepartie est que les joueurs fautifs vont alors tenter de créer plusieurs comptes pour pouvoir éviter ces bans, ce qui est évidemment interdit par le dit site et pas forcément évident à détecter...
Capture d'écran du logiciel wc3Banlist qui était utilisé
pour détecter les leavers et ne plus jouer avec eux...

Il a existé un système de Banlist, permettant de bannir des joueurs de manière temporaire, l'effet de cette Banlist était discutable pour diverses raisons, l'une d'elle étant qu'on ne pouvait bannir les clefs CD de Warcraft III mais seulement les nicknames utilisés par les joueurs et qu'un joueur bannit n'avait qu'à en changer pour éviter un ban... L'utilisation d'une Banlist a toutefois été rendu possible par le développement d'un client spécifique, indépendant du jeu, wc3Banlist, son utilisation permettait de savoir ce qui se passait dans la partie de manière plus ou moins sure.
Capture d'écran de dw3gParser, un parser de replay spécialisé pour Dota 1.

Pour faire fonctionner ces leagues externes, les replays (enregistrement de partie) étaient aussi utilisés. On pouvait utiliser divers parsers pour savoir ce qui s'était passé dans la partie sans avoir à la regarder complètement. Le développement des Parsers a été rendu possible en bonne partie grâce au travail d’observation et de reverse engineering de Nagger et Blue, qui ont compilé ce qu'ils ont noté sur ce format inconnu dans deux fichiers. w3g_format.txt et w3g_actions.txt. Le premier fichier contenant des informations sur le format général des replays, le second sur les actions spécifiques des joueurs.  Il convient de noter que le développement de parsers spécifiques à Dota 1 s'est déroulé car il y existait un besoin véritable de pouvoir vérifier rapidement ce qui s'était passé dans une partie sans avoir à la regarder avec le client du jeu. Au niveau de Dota2, je suis assez confiant qu'Icefrog a clairement compris la nécessité de pouvoir informer les joueurs sur le contenu d'une partie sans avoir à la regarder avec l'interface du jeu. Il avait d'ailleurs augmenter la précision de ce qu'on pouvait analyser par l'ajout de hacks au sein de Dota 1, permettant à des parsers d'extraire très facilement les événements liés à la partie. Au final, peu importe que cette fonctionnalité soit fournie par des parseurs ou par des logs de jeu, localisés sur les serveurs de Valve, je pense qu'elle sera présente et utilisable, vu qu'on peut déjà consulter les logs de jeu durant une partie...

Mon opinion est tout système de sanction pour être efficace doit être implémenté le plus proche possible de la source, ou du moins, doit laisser le moins possible de chance aux fraudes sur l'identification de la personne fautive. De la même manière, on peut tenter de réduire le risque en n'incitant pas les joueurs à quitter les parties.
Le héros Panthéon de League of Legend.
Note: je pense qu'il doit courir vite vu la taille de ses orteils.

On en a l'illustration dans League of Legends: la personne qui quitte et tente de rejoindre une autre partie va rejoindre la partie qu'elle vient de quitter. C'est une manière simple mais élégante de corriger une partie du problème. Une autre manière est de donner un niveau artificiel aux joueurs et de faire en sorte que les joueurs de même niveaux jouent ensemble. Les joueurs prompt à quitter des parties se retrouveront alors avec un niveau plus faible que les autres et ne pénaliseront plus les autres, de manière statistique.

Un autre point illustré par League of Legends: les joueurs ne sont plus les hôtes des parties: Il arrivait dans Dota 1 que des joueurs en déconnecte d'autre pour pouvoir 'gagner', cela n'était possible que parce que les parties customisées étaient hébergées par les joueurs. Dota 2 tout comme LoL semble s'orienter vers des hébergements de partie dédiés. Ce sera au final une bonne chose: fini les problèmes de connexions et de lag avec des joueurs situés en Allemagne ou en Russie, fini les suspicions de 'Drop hack.'

Il me semble évident qu'Icefrog est conscient du problème des leavers intentionnels, et qu'il va tenter d'implémenter les diverses possibilités qui s'offre pour résoudre ce problème. Reste à savoir comment cela se concrétisera et si les solutions fonctionneront ou non.

Thursday, October 13, 2011

[dota2] billet 4


Pour aujourd'hui, deux parties jouées.

La première perdue, Weaver, à nouveau, j'ai mal joué, il y en a un qui a râlé contre moi et un autre joueur et qui a pris le parti pris de lancer des insultes histoire de se consoler. Donc la peine de dire que c'est un des problèmes récurrent de Dota: dés qu'un des joueurs joue mal, ou qu'un joueur quelconque estime que c'est le cas, il pense que ça l'autorise automatiquement à insulter autrui. Mon point de vue est ce que n'est qu'un jeu et que ca n'aidera pas le joueur insulté à s'améliorer...
l'écran classique d'attente,
25 minutes aujourd'hui pour lancer la seconde partie...


On a bien du attendre 25 minutes pour qu'on atteigne les 10 joueurs pour la seconde partie. Partie étrange on j'aurai dit qu'on allait la perdre, mais au final on l'a gagné, au bout de plus de 70 minutes, ça a fini en super-creeps pour le camp 'Dire'.
Victoire des "scourges", enfin des "Dire"...


Je ne vais pas trop parler des parties jouées ici mais du système d'achat des items: Il y a des améliorations certaines par rapport à Dota 1: Il n'y a qu'un seul shop en ville, on peut acheter tous les objets qui étaient regroupés sur 5 "shops" auparavant. Les "shops" indiquant les recipes ont aussi été remplacés par des menus.

le "shop"
Au niveau du magasin, on peut remarquer plusieurs choses: un écran de suggestions, correspondant plus au moins au héros sélectionné. assorti d'un écran d'achat des items. Les suggestions différent selon les héros. On peut supposer et espérer que cela sera customisable dans le futur. On peut aussi remarquer une zone flottante s'activant quand on passe avec la souris au dessus d'un item.

Décomposition d'un item en ses composants.
L'achat se fait en double cliquant sur un item ou en le déposant sur la zone d'achat. Il est aussi possible de l'acheter avec un click sur le bouton droit. Une zone est réservée pour afficher les composants d'un recipe, avec l'arbre des évolutions possibles.


l'arbre d'évolution de l'item "necronomicon"
A noter ausis: le fast shop à droite du bouton 'shop'
un double click dessus est l'item est alors acheté automatiquement.
Une fonctionnalité à noter: on peut planifier les achats d'un ou plusieurs objets et donc les acheter par un double click sans ouvrir le magasin. C'est la zone de 'fast shop', à droite du bouton shop. Elle permet de réaliser ses achats importants dés qu'on à l'or nécessaire.



Finalement les items sont rangés par catégories (basics et upgrades) et sous-catégories:




"consumables"

"attributes"
"armaments"














"arcane"



"commons"

"support"















"caster"
"armor"
"weapons"


"artifacts"







Wednesday, October 12, 2011

[dota2] billet 3

Bon, aujourd'hui 3 parties jouées.

La première a été perdue. J'avais le "Earthshaker", skill inchangé, c'est juste la désorientation qui a continué. C'est un héros à enchaînement, j'ai eu beaucoup de mal. J'ai fait quelques kills mais je suis mort plein de fois. Au final, on s'est fait tordre.

La seconde était une parties d’entraînement contre les bots. J'ai pris "pudge" pour voir, le feedback est légèrement différent, les skills sont inchangé, si ce n'est 'flesh heap' qui ne correspond pas à ce que je connaissais, mais à nouveau le changement n'a pas été introduit par Dota 2. Au final, j'ai quitté la partie quand les bots d'en face ont commencé à gagner. Je n'arrive pas à enchaîner comme avant, je pense qu'il me faudrait définir les hotkeys que j'utilisais sur Warcraft III pour cela.


La troisième partie, je l'ai joué un peu plus tard dans la soirée: 'weaver' en 'Radiant'. Le premier skill a manifestement changé par rapport à ce que je connaissais. Encore une fois, le changement ne vient pas de Dota 2.
Partie gagnée haut la main. Petit détail amusant, j'ai pris le Juggernaut pour Dirge... Quelques morts mais sans conséquences. Au niveau item, j'ai opté pour une Monkey King Bar, avec des wraith bands et une paire de botte.

écran des scores de la dite partie...


détail de l'écran des scores...
L'écran des scores est assez similaire à ce que dota pouvait fournir comme information, excepté que l'information doit être encodé à la source et sans avoir à hacker les replays comme dans Warcraft III. je suppose qu'un système de Parser ou d'information par partie est prévu par Valve et qu'on aura pas besoin de développer et de recourir à des parsers externes comme on devait le faire pour dota 1.

[dota2] billet 2

Bon, aujourd'hui (en fait, c'est avant-hier si on considère le début de redaction du billet), j'ai joué une partie.
écran d'attente d'une autre partie...

Le temps d'attente a été relativement court... 3-4 minutes...

J'ai eu le "Tide Hunter" en héros aléatoire.

La désorientation continue mais elle est moindre: j'arrive à reconnaître les héros adverses. Le Tide Hunter a l'air similaire à la version de dota 1. En fait, je me suis rendu compte que son passif 'Anchor Smash' était devenu un skill actif et coûtant de la mana... Je pense que c'est un changement qui a été introduit depuis que j'avais arreté de jouer à dota 1, donc au final il n'y a pas vraiment de changement pour ce héros.

exemple de barre de skills.
On remarquera les 'x' 'c' et ',' indiquant les touches de raccourci.
le niveau du héros est indiqué par un 16 en jaune.
Les couts en mana de sorts sont indiqués en bleu.
Avant la partie, j'ai pris soin ce coup-ci de configurer mes touches de raccourcis... (les hotkeys qui me manquaient sur la première partie...) j'ai mis "xcvbn,". En jouant je me suis aperçu tel un idiot que les skills portait le nom des touches de raccourcis et qu'il me suffisait de lire la touche sur le bouton du skill...

exemple de barre d'objets. L'or est affiché, un click dessus permet d'accéder au menu shop.

J'ai encore du mal à skiller mes sorts, l'interface ayant changée. J'arrive péniblement à lire mon niveau: ça a aussi bougé.

Je regarde un peu mieux le système de shop: On peut assembler directement les objets de type 'recipe'. Je remarque aussi au bout d'un moment la présence d'objets conseillés et adaptés au héros: on peut maintenant aller plus vite dans les achats des objets sans avoir à les chercher longuement dans la liste.


autre image non contractuelle, mais plus réaliste vu qu'on a gagné ce coup-ci...
Les 'Sentinels' s'appellent maintenant 'Radiant'.

Le bilan de la partie, j'étais en "Sentinels", une victoire. J'ai du mourir 9 fois, mais j'ai eu autant de kills et d'assists que de morts ce coup-ci. Au niveau mécanique de jeu c'est bien du dota.

[dota2] billet 1

Bon le jeu est installé, premier lancement de l'interface:
Interface, j'ai enlevé le chat et mes stats avec gimp...
Je vois plusieurs onglets dont je discerne des fonctionnalités, notamment
  • Jouer.
  • Regarder des parties (streamcast).
  • Apprendre (dont l'onglet est pour l'instant vide).
  • D'autres onglets en relation avec la Beta, certains vides, d'autres contenant les news et les mises à jours effectuées.
l'interface permettant de regarder les steamcasts...
Je commence donc par regarder une partie, le chargement est assez rapide, je vois donc ce qui semble être une partie retransmise en direct (un streamcast?).

A priori:
  • La carte semble très similaire à celle de dota.
  • Je vois des héros se combattre, sans trop les reconnaître.
  • Je constate que la navigation est similaire à celle d'un replay, avec possibilité de suivre les mouvements des héros ou de se balader dans la carte, excepté qu'on se trouve dans un streamcast et non un replay.
  • Les graphismes sont différents de DotA 1, la résolution vidéo me parait peu élevée sur l'instant. En cherchant comment quitter le shoutcast, je sors du jeu. Je le relance, je vais dans les options et passe le jeu en 1920*1080. Les graphismes ont l'air mieux d'un coup. A noter que tous les effets ne sont pas encore implémentés dans les options, notamment les textures.
Note; c'est une capture durant le jeu, je n'avais pas fait de screenshot de shoutcast sur l'instant... mais çà ressemble bien à l'écran de jeu avec quelques indicateurs en plus...


Après une dizaine de minutes à regarder l'interface, je décide ce joindre ma première partie. Je n'y arrive pas, j'ai un message me disant que je dois sélectionner une zone pour jouer. Je relance donc le jeu.

Miracle, je constate les zones à sélectionner sur le premier écran, zones que pour une raison inconnue je ne voyais pas après m'être baladé dans les divers écrans. Je sélectionne 'Europe' et je demande à rejoindre une partie normale.
exemple d'écran d'attente pour rejoindre une partie...


Pendant 3 minutes, j'attends sur un message me disant que je suis seul dans la partie. Au bout de 7-8 minutes, la partie se lance finalement, avec un avertissement sonore. Il m'est demandé de confirmer ce que je fais, un joueur n'a pas confirmé, on se retrouve donc à attendre à 9 joueurs une minute de plus...

Puis la partie se lance, le temps de chargement est acceptable sur ma machine.

un screenshot illustrant les graphismes...

On se retrouve sur un écran de choix des héros, je suppose que le mode est "all pick". Je prend un héros au hasard. Première différence: pendant le choix des héros, on ne peut apparemment pas parcourir ou regarder la carte: on ne contrôle les héros qu'une fois que tous les héros ont été choisis, c'est à dire au bout de ce qui me semble être 30s (en fait le temps est de 60s).
l'écran de choix des héros...


Le contrôle des héros nous est donné. Je joue en "Scourge" (l'équipe du haut) (Note: je remarquerai plus tard que le nom des camps a changé entre dota 1 et dota 2... probablement pour des questions de droits et d’adaptation, vu que le jeu est passé de Blizzard, en tant que mod de warcraft III à Valve... mais peu importe pour l'instant...) J'ai eu "Vengeful Spirit" comme héros. Je vois que ses skills sont plus ou moins les mêmes qu'à Dota 1.

Pour être franc, les graphismes m'ont sérieusement désorienté: Le système pour acheter les items n'est évidemment pas le même: l'interface de Warcraft III limitait à 12 items par magasin. La, il y a un menu 'shop' avec la possibilité d'acheter des items par catégorie. je retrouve les items que je connaissais.
Un exemple de combat du coté de Roshan...

Au final j'opte pour une paire de botte et des tangos. j'arrive à les acheter et je rejoins la lane du bas ou je suis avec un autre héros. Je dois dire que j'ignore avec quel autre héros j'étais, je ne l'ai pas reconnu. Au bout d'un moment, je me suis rendu compte que j'étais contre "Lich"' et "Tide", j'ai reconnu le "Tide" au "Gush" que je me suis pris en pleine poire. J'ai aussi reconnu "Furion" en héros ennemi, principalement parce que je l'ai aussi pris en pleine poire.

J'avais des tangos pour échapper au sort de "Furion" ("Sprout"), mais je ne savais pas quels étaient les "hotkeys" associées. Je n'ai pas vu les "tooltips" les indiquant bien que les ayant cherché activement durant toute la partie (en fait, j'y reviendrais dans le billet n°2...). Donc il m'a été impossible d'utiliser les touches du clavier autrement que pour le chat pendant la dite partie.


Au final, j'ai feedé sur la partie. On s'est d'ailleurs fait proprement laminé. J'ai reconnu les râles typiques dans notre équipe sur le chat, comme on l'aurait vu sur une partie de dota 1 quand on perd une partie...

La légende n'est pas contractuelle, enfin à moitié, c'est un screenshot d'une autre partie, dans la partie réelle, on s'est fait tordre.


Bilan de la partie:
1-11 avec Vengeful Spirit. j'ai fait un kill sur la fin de la partie, alors que c'était perdu. L'honneur est sauf :D. Je n'ai jamais vraiment aimé ce héros, il est basique et prévisible, sa portée est réduite, les seuls points positifs sont le stun et l'ultimate, ce dernier permettant d'échanger sa position avec celle d'un autre héros, le prix à payer étant une durabilité et des statistiques très moyennes.

Mon impression sur la partie est que ça ressemble effectivement à du DotA, mais qu'il y a pas mal de changements liés à l'interface: j'ai été incapable de savoir quel niveau j'avais, même chose pour les niveaux des alliés ou des adversaires.

[dota2] billet 0

J'ai eu la chance d'avoir une clef pour la beta de DotA 2.

J'ai beaucoup joué à DotA dans le passé, c'est un des jeux que j'ai le plus apprécié.

Il me parait donc normal que j'en cause un peu ici.
La question que je suis posé était: sous quelle forme et de quelle manière? Comment?

Comme je n'ai pas trop le temps de jouer, je vais me limiter à 1 ou 2 parties par jour au maximum. Ce qui devrait se traduire par un article de blog pour chaque jour.

La thématique des billets sera a priori centrée sur les différences avec DotA 1  et les impressions que j'ai eu.

Je numérote ce billet en billet 0.

Thursday, September 22, 2011

Un peu de publicité...

Bon je vais faire un peu de publicité, j'ai pas trop la motivation pour écrire des billets de blog en ce moment...
Donc autant parler de tout et de rien, et laissez le lecteur s'intéresser à ce qu'il veut:


 
Dédicace par Valp sur le tome 2 d'Ashrel
filmée au moins de juin dernier.
  • Le tome 3 d'Ashrel par Valp doit logiquement être sorti. Si vous aimez la Bande Dessinée de type médiéval avec une petite touche de fantastique coloré, comprendre de jolis dragons et de belles planches en couleur, ca devrait vous intéresser.
  • Wiki Loves Monuments est en cours... C'est le moment d'améliorer la couverture photographique de Wikipédia concernant les monuments historiques d'Europe... La participation au concours est par Pays, donc si vous êtes en France, que vous avez un appareil photo, vous pouvez consultez les listes de monuments proches de chez vous... A ce jour, c'est plus de 10000 photos de monuments français qui ont été mis en ligne


  • La 7eme édition du Saiten va se dérouler en octobre 2011. Pour ceux qui sont intéressés... C'est à Dijon le weekend du 15 et 16 octobre 2011, en incluant une nocturne...
  • Éternellement Manga (une mini convention prévue à Istres) est reportée en novembre 2011, a priori, pour des raisons de non-disponibilité du lieu prévu initialement.
     



Friday, July 8, 2011

Non Disclosure Agreement...

La semaine dernière a eu lieu l'édition 2011 de Japan Expo, au Parc des Expositions de Villepinte.

J'avais une accréditation presse, sésame permettant d'accéder à des endroits plus ou moins privilégiés, cad, les salles de presse, le carré presse de la scène principale, la fosse de la live house et permettant de circuler plus librement, voire d'entrer sortir sans difficulté et d'accéder aux espaces de dédicace pour prendre des photos quand c'est effectivement autorisé...

Je dis effectivement autorisé, car avant de nous confier un joli bracelet et un badge presse, il nous a été demandé de signer ce qu'on appelle un NDA, un accord de non divulgation (Non Disclosure Agreement)...

Le but de ce bout de papier qu'on contresigne, est donc de nous informer de ce qu'on a en gros le droit de faire et de ne pas faire...


Le joli papier, photographié par mes soins...

On y trouve les clauses suivantes:
  • On a a le droit de circuler librement et de faire des photos à peu près partout dans la convention... à l'exception de certains invités... C'est assez particulier à vrai dire, au sens de la Loi Française, une personnalité dans un lieu public peut difficilement s'opposer à la capture de son image par les médias. Cela se comprend ici par le fait que la notion de droit à l'image au japon est beaucoup plus forte qu'en France, et que donc certains invités (ou parfois leur manager, peu importe qui prend la décision au final) pour venir, exigent ce genre de condition. Au final, ca ne concernait que trois personnes, avec pour une, une interdiction de filmer, donc pas très gênant au final...
  • Il est aussi rappelé qu'on doit obtenir l'autorisation des personnes photographiées quand il s'agit de visiteurs du festival: consentement et respect droit à l'image. Dispositions somme toute normales. Un rappel d'avoir un peu de respect est parfois bienvenu...
  • Il est mentionné qu'on doit mentionner l'événement lors de la publication des médias ou du reportage, la encore pas trop de soucis, ca me parait aussi tout à faire normal... un média devant être décrit pour être un minimum utile...
  • Il est aussi demandé de ne rien publier avant le 4 juillet à 12h00, sauf pour les partenaires et les gens ayant des dérogations. La c'est plus discutable, un blog en parle, pour ce que j'allais y faire, ca ne me gène pas vraiment à vrai dire, je ne suis pas à 15 jours ou 3 semaines près... Ce qui nous intéresse surtout, c'est des photos des invités, des photos d'ambiance, nous n'avons pas vraiment les moyens de faire une couverture 'live' du festival.  Je comprend que certains médias veulent se positionner pour l'exclusivité de la couverture en direct, selon les domaines de couverture. Par contre, la ou ca pose problème, c'est que le public n'est pas soumis à cette restriction, en gros, en tant que 'presse', on doit attendre le lundi 14h00 pour publier nos photos, alors que le public peut les publier directement. Au final, je pense que c'est une perte pour le festival en publicité de type viral. Une bonne photo parle mieux qu'un long discours. Elle aura peu d'intérêt si elle est publiée après le festival pour attirer des visiteurs, en revanche, si elle publiée pendant celui-ci, elle pourra attirer plus de monde. Je pense que la grande évolution de ces dix dernières années est l'émergence de médias et moyens de communication alternatifs: ce n'est plus vraiment le journal du 20 heures qui décide de l'actualité à mettre en lumière...
  •  Finalement le point qui me gène le plus, 'vous ne pouvez diffuser plus de 5 minutes de chaque événement'. Cette disposition me parait très critiquable. Elle tente de  favoriser des partenariats restreints en diminuant la diffusion de l'information et le nombre de sources disponibles.
 
Note:Pour les gens qui lisent le billet via le Planète, il y a une vidéo ici...
Une des trois vidéos que j'ai publié du concours cosplay du Comic Con':
Le passage sur scène surprise d'Alexandre Astier.


En tant que libriste, ce dernier point me gène tout particulièrement, c'est une tentative de contrôle de l'information par le vide. Autant je le comprends que d'une certaine manière, ils ne veulent pas que l'intégralité d'un concert se retrouve sur youtube. A vrai dire, J'ignore dans quelle mesure ils peuvent se substituer aux ayant-droits pour la gestion des droits liés à un concert, je doute que ce papier me donne ainsi le droit de publier la vidéo que j'ai réalisé sur Commons sous réserve que je publie moins de 5 minutes, au final la décision ne leur appartient probablement pas et ils n'ont surement pas la possibilité de donner une autorisation de publication sous licence libre...  Je comprend aussi que certains sites veuillent s'assurer l'exclusivité de certains événements par ce biais la. Maintenant je pense que la culture devrait être quelque chose que l'on partage, pas que l'on vend et tente de rentabiliser à outrance.

C'est d'autant plus idiot que le public n'est pas soumis à ce genre de restriction, certains vont me répondre qu'il faut interdire au public de filmer ou de prendre des photos... C'est effectivement ce qui s'est fait...  J'avais un ami qui participait à un des concours cosplay (passage sur la scène principale), il a été demandé à son amie qui était dans le public de plier sa camera et son trépied... à nouveau, j'ignore les raisons exactes, mais au final ca mécontente tout le monde. J'ai d'ailleurs demandé si les concours cosplay étaient concernés par la fameuse restriction des 5 minutes, il m'a été répondu que oui et que c'était pour des problème de droit à l'image... j'avoue que j'ai un peu de mal à croire l'argumentation, sachant que les participants du concours signe une décharge comme quoi ils renoncent à leur droit à l'image quand ils passent sur scène et qu'ils veulent voir les vidéos du concours, puisqu'ils n'ont pas forcément pu les voir...  Et oui, on ne voit rien des coulisses, il n'y a pas forcément d'écran géant retransmettant le concours dans celles-ci..

J'imagine que la situation réelle est plus complexe que cela. Mon point de vue est qu'on devrait autoriser toutes les sources, tant qu'il n'y pas de problèmes connexes liés à la gestion des droits d'auteur (cas typiques des concerts). Mieux vaut avoir plus d'information que pas assez. Si on doit faire des restrictions sur le contenu en relation avec des exclusivités autant les faire de manière temporaire et non permanentes et s'assurer a minima que tout le contenu sera effectivement disponible (ce qui est je pense loin d'être le cas, hélas)... Si au final on doit différencier des contenus et faire du tri, autant le faire sur leur qualité et non leur origine. Au final, je pense que cela pourrait être améliorable et que ce serait dans l'intérêt de tous: organisateurs, médias (petits ou grands) et utilisateurs, qu'ils soient des visiteurs ou d'autres personnes...

Friday, June 24, 2011

Droit d'auteur et licence libre... les limites...

Alors que Youtube a finalement activé la possibilité d'utiliser une licence libre (la CC-BY) au niveau de l'interface, un billet assez intéressant en parle d'ailleurs, j'ai envie de parler d'une des limites des licences libres:

Que peut on faire quand le modèle traditionnel du droit d'auteur entre en conflit avec les licences libres? C'est à dire que peut on faire quand le contenu que l'on veut publier intègre partiellement (ou pas) une ou plusieurs œuvres protégées par le droit d'auteur?

On s'aperçoit que si l'on veut respecter la loi, on se retrouve très vite dans des situations de blocage:

Je vais m'expliquer en prenant un exemple fort simple: La semaine dernière, je suis allé à un petit festival de bande dessinée. Plutôt que de prendre simplement des photos des auteurs, j'ai décidé de filmer la réalisation de la dédicace qu'un des auteurs me faisait.

J'ai bien sur demandé à l'auteur si je pouvais filmé la dédicace. Réponse positive, donc j'ai poursuivi. J'ai donc filmé la dédicace en accéléré. Elle dure donc environ 4 minutes de vidéo pour 6 minutes de dédicace en temps réel. Ensuite, plus tard, j'ai repris ce que j'avais filmé, et je me suis dit que j'allais mettre un fond sonore. je me suis dit, autant employer une musique sous licence libre, je savais par ailleurs qu'on avait sur Commons des fichiers des quatre saisons de Vivaldi. J'ai donc regardé la durée de la piste sonore avoisinant le mieux ma vidéo, mon choix s'est porté sur le Printemps de Vivaldi, mouvement 3 en allegro.



Les gens néophytes en informatique et allergiques à la technique peuvent passer au paragraphe suivant directement... Mon fichier vidéo était au format MTS, j'ai du faire une conversion de ce format en utilisant Avisynth et DGMPGDEC/DGindex sous wine vers un fichier avi. J'ai récupéré le .ogg de l'audio qui m'intéressait sur Commons et j'ai du aussi le convertir en mp3... Car d'une part, youtube ne supporte apparemment pas le ogg dans les fichiers audio et d'autre part le format avi ne le supporte pas non plus...  Mon but final était d'avoir un fichier avi. Les opérations techniques ne sont pas triviales, mais mon propos ne porte pas dessus à vrai dire, c'est juste pour illustrer une réalité technique, toutes les étapes que j'ai cité sont réalisables avec des outils libres, si jamais la technique exacte intéresse des gens, je referais un billet de blog spécifique...



Allons dans le vif du sujet: Comme chacun le sait, Même si l'exemplaire du livre sur lequel est réalisé la dédicace, même si elle est réalisée à mon prénom, la dédicace est protégée par le droit d'auteur, à partir du moment où le personnage est identifiable et original, le dessin est donc protégé et nécessite l'autorisation de l'ayant droit. La vidéo que j'ai filmé nécessite donc techniquement parlant l'accord de l'auteur pour sa diffusion.

Par ailleurs, l'audio est sous licence CC-BY-SA, qui m'impose une réutilisation dans des conditions à l'identique. Il y a donc un soucis car je ne peux en théorie choisir d'appliquer cette licence à un contenu protégé par le droit d'auteur d'autrui.

A ce stade, les interprétations possibles divergent:
  • Youtube considère par exemple qu'il faut être propriétaire de tous les droits existants pour publier sous licence CC-BY. De toute manière mon audio est sous CC-BY-SA, donc non compatible avec cette licence.
  • Certaines personnes sur Commons pensent qu'il faut que toutes les œuvres présentes dans la vidéo soient sous licence libre, et qu'il faut donc ici que l'auteur libère le modèle du personnage, pour autoriser les œuvres dérivées au titre de la CC-BY-SA. Pas la peine de dire que le dessinateur n'est pas  forcément d'accord, encore moins si le personnage ou le sujet de la dédicace fait l'objet d'un contrat avec un éditeur et que ce dernier a son mot à dire...
  • Mon avis oscille entre plusieurs éléments de réflexion, d'une part, on peut inclure du contenu au titre du droit de citation, qui est certes difficilement applicable dans une vidéo de la réalisation d'une dédicace, d'autre part, on peut invoquer le De Minimis dans certains cas, mais l'analyse est aussi tirée par les cheveux pour le cas présent et donc peu applicable. Enfin, on peut s'en tenir à la loi française qui mentionne que l'autorisation de publication doit être obtenue pour chaque œuvre, et que donc le média peut être a priori diffusé, sous réserve de l'accord de l'auteur (ou de son ayant droit). Le problème est qu'une autorisation sera donc nécessaire pour tout œuvre dérivée, donc contradictoire au principe de la licence libre. Mon sentiment est qu'on peut considérer ce média comme libre, mais pas suffisamment pour qu'il puisse être hébergé sur Commons.

Bon ici, l'auteur est évidemment au courant de la présence de la dédicace. Je n'ai aussi pas voulu l'ennuyer avec la problématique de la licence libre. Mon but était de faire une petite vidéo et de la diffuser histoire de faire un peu de publicité... Je considère toute de même que mon montage est sous licence libre, compatible avec la licence de l'audio, seulement que les parties de la dédicace restent protégées par le droit d'auteur. J'ai aussi informé l'ayant-droit de l'audio de mon intention de réutiliser sa bande son dans les conditions que j'ai évoqué. Sa réponse n'ayant pas été négative, j'ai décidé de publier l'ensemble sur youtube.

En pratique, il me semble que le fait de vouloir appliquer strictement les licences libres et le droit d'auteur est problématique: Certes, on garantie plus de fiabilité et de protection aux ré-utilisateurs, mais on se coupe et se prive de bon nombres d'usage pourtant bien pratiques. Si je devais oser conclure, j'assimilerai cela à un décalage entre le droit et la pratique: Il me semble d'ailleurs que les histoires de droit d'auteur dans le monde de l'édition ne se règlent en effet pas systématiquement devant des tribunaux, mais par des négociations et tractations à l'amiable ou par contrat a posteriori par les intéressés, histoire de minimiser les pertes et trouver des accords gagnant-gagnant satisfaisants toutes les parties...

Monday, May 16, 2011

Le paradoxe du Concours Cosplay

Il y a une chose qui m'a toujours étonné dans le milieu du Cosplay, c'est ce que j'appelle le paradoxe du Concours Cosplay.

Pour faire bref et simple, certaines personnes se concentrent sur le concours cosplay, parfois au détriment de leur argent voire de leur santé, pour des résultats somme toute, d'un point de vue d'un observateur pessimiste, très moyen, voire 'négatif'.

Je n'ai pas prétention en ce sens à dire que les Concours Cosplay sont une mauvaise chose, seulement que certaines personnes semblent, à mes yeux, en espérer beaucoup trop...

Je m'explique...

Un concours, c'est un certain nombre de participants individuels et/ou en groupe, des costumes en général travaillés intensément, des moyens dépensés, que ce soit en tissu, en accessoires, en argent, en temps (de couture ou de création), en prestation, ne serait-ce que pour les répétions nécessaires... Au final, c'est énormément de stress pour les participants et les organisateurs...

Pour un résultat pas forcément à la hauteur des espérances...

Un des problèmes du Concours Cosplay, les conditions pour l'immortaliser ne sont pas forcément au rendez-vous... lumières pas terribles, placements aléatoires... Même si les costumes peuvent être magnifiques...

  • Le nombre de gagnants est limité, car le nombre de prix et le nombre de lots peuvent aussi l'être.
  • Les photos ne sont généralement pas les meilleures qu'on puisse réaliser... Les conditions d'éclairage ne sont pas terribles, le temps est limité, les prises de vues dépendent fortement de la chance et de matériels pouvant être très onéreux pour les photographes... Parfois, les organisateurs compliquent la donne en rajoutant des rideaux de fumée, en interdisant aux photographes de se placer correctement autours de la scène...  pouvant être du, pour nommer les principales conditions en vrac, à l'absence de fosse, à une sécurité paranoïaque, à la présence de retour de son sur la scène et présents dans le champ de vision, pour ne citer que du vécu...
  • Le jugement rendu par le jury est parfois contesté: le jury peut se tromper, il peut être partial ou impartial, il est plus souvent facile de détruire que de construire, donc la critique est facile...
  • Il faut compter le temps perdu pour les cosplayeurs à attendre avant et pendant le concours, à stresser, sans parfois la possibilité de regarder le concours...
  • Les prestations ne sont pas forcément à la hauteur... Cela dépend surtout de l'importance de la convention et de la possibilité de filtrer et choisir en amont parmi les participants au concours cosplay... J'oserai dire qu'une règle empirique est que plus la convention est petite, plus grande sont les chances, hélas, d'être déçus... A noter qu'on a parfois de bonne surprise, et que cela reste très subjectif...
 Si je dois en retenir les points positifs:

  • C'est un point culminant de toute convention qui se respecte, que ce soit en importance ou en émotion.
  • C'est un moment d'échange entre le public, les cosplayeurs et les présentateurs.
  • C'est parfois l'occasion de voir des choses uniques, de très belles prestations, de très beaux costumes...
  • C'est une occasion d'avoir un retour sur son travail (comprendre le costume, la prestation) quand on est cosplayeur.
  • C'est un moment privilégié pour s'amuser, pour se détendre ou rigoler...
  • C'est un moment qui peut être filmé et partagé à d'autres personnes... que ce soit sous forme photographique ou cinématographique, certes la qualité est dégradée mais cela donne la possibilité aux cosplayeurs et aux gens qui n'étaient pas présents de voir les prestations...

    Au final, le paradoxe existe à mes yeux, dans le sens où selon les conditions, le bilan va pencher d'un coté ou de l'autre, selon les personnes, selon le moment et les conditions particulières...

Friday, May 13, 2011

Petites statistiques FlickR

Bon je fais un petit comparatif sur 4 années...

C'est une étude qui vaut ce qu'elle vaut...
qui est somme toute assez personnelle...

Sur l'effet Mang'Azur,

c'est à dire l'impact des photos prises pendant cette convention sur les statistiques de fréquentation de mon compte FlickR...

2008 - 6638 hits sur une journée.


2009 - environ 12000 hits sur trois jours.   

2010 - environ 12000 hits sur trois jours.

2011 - environ 20000 hits sur 5 jours.


Je ne fais que peu de publicité, principalement des liens depuis Cosplay-Forum et un peu sur facebook.

Au niveau numérique, il y a une augmentation sur 2011, mon compte FlickR reçoit plus de visites et les personnes restent plus longtemps qu'avant relativement...

Pour comparer un peu, je ne retrouve plus la capture correspondant à Japan Expo 2010, mais ca reste inférieur, d'après mon souvenir...

Si on compare avec les statistiques liées à Japan Expo Sud 2011, ca donne dans les 25000 vues sur 5 jours... face aux 20000 de Mang'Azur, donc pas si mal que ca au final...


Face aux autres conventions locales, Mang'Azur s'en sort aussi très bien, JapaNîmes est pour l'instant derrière, mais c'est normal pour une deuxième édition...

Bon évidemment, ca reste pichenette face à Adolfo Farsari... le jour ou je ferai 200000 hits (en 5 jours) avec une galerie photo de convention n'est pas encore arrivé...

Stats de consultation de l'album Adolfo Farsari vers le 19 février 2010

Monday, April 4, 2011

Quelques conseils aux cosplayeurs qui doivent passer sur scène

Le propos de ce billet est juste de donner deux trois conseils aux cosplayeurs potentiels qui vont passer sur scène, je parle ici en tant que photographe, parfois mal placé, parfois dans le public, dans des conditions de lumière qui ne sont pas forcément glorieuses...


Pour commencer...
Si l'entrée en scène se fait d'un coté donné, par exemple, le gauche, le cosplayeur aura tendance, par conditionnement, à regarder dans la direction opposée, c'est à dire la droite dans l'exemple donné...
Le problème est qu'il n'y a pas forcément de photographe la ou vous allez regarder par réflexe,  et il n'y a pas forcément tout le public....

Donc regardez le public, c'est à dire droit-devant et pas uniquement le coté gauche ou le coté droit.

Pour les mêmes raisons évitez de regarder trop le jury si il se trouve sur un coté de la scène. Même si ce dernier va vous noter, la prestation que vous allez faire est avant tout destinée au public. Même chose si un présentateur vous parle, à plus forte raison si une partie du costume cache votre visage...
Cas typique: la personne photographiée parle au présentateur, elle tourne le visage vers ce dernier, on ne voit pas son visage en partie à cause du ruban de couleur rouge...



Au niveau 'poses' durant la prestation: Les conditions de lumière sont parfois même toujours "pas terribles". Le public, ainsi que les photographes présents ne connaissent pas votre prestation, ils n'ont donc a priori aucun moyen de savoir quand ils doivent prendre une photo.

Si la scène est grande, rapprochez vous du public, ne restez pas au fond de la scène.

Maintenant un appareil photographique possède une distance minimale de mise au point, donc pas la peine de vous mettre juste devant un photographe pour avoir une photographie, vous risquez de le gêner. D'une manière générale, plus l'objectif est gros, plus il y a des chances que le photographe travaille avec une longue focale, donc qu'il préfère garder une certaine distance pour les photos...

Si vous bougez trop, sans rythme donné, il y a un risque que les photos qui seront prises de vous soient floues ou ne présentent pas un grand intérêt.

Une chorégraphie avec des mouvements coordonnés ou se répétant permet de prédire quand prendre une photographie, et donc augmente les chances d'avoir des photographies exploitables...

Exemple de pose statique...

Une solution est d'inclure des poses statiques dans la prestation, maintenant n'oubliez pas de les maintenir quelques secondes: d'une part, ca renforce la pose. D'autre part, ca donne le temps de faire la mise au point et de prendre une ou plusieurs photos.

Si vous n'incluez pas de pose statique dans la prestation, vous pouvez saluer le public à la fin de la prestation et en profitez alors pour poser... une pose pendant 3-4 secondes, puis une autre pose, quitte à regardez dans plusieurs directions afin de saluer tout le public face à face...

Enfin, si votre personnage le permet, souriez, un sourire est toujours mieux qu'un visage stressé et puis n'oubliez pas de vous amuser.

Sunday, February 13, 2011

Interdiction de photos à Orsay

J'ai lu un playdoyer pour l'interdiction des photos à Orsay.

Je trouve que le playdoyer en question est un fourre-tout au nom de la convenance sociale: Je m'explique, le fait qu'Orsay Commons soit une action discutable en protestation à l'interdiction, elle aussi discutable, de toute photographie au Musée d'Orsay est d'une évidence infantile.

Il est évident que les 'photographies', peut on encore parler de photographie quand il s'agit de les prendre avec des téléphones portables, sont de mauvaises qualités. Il est aussi évident que la portée de l'action n'est que symbolique, les amateurs d'arts iront dans les musées si ils ont envie de voir une œuvre d'art.

L'auteur du playdoyer prend un exemple avec la valse de Camille Claudel et en donnant une photo prise avec un Samsung, il me semble qu'on peut réaliser des photographies dignes d'être regardées de cette œuvre, en cherchant rapidement, j'en ai trouvé deux sur Commons, certes ce n'est pas à la portée de tout le monde d'avoir un Leica, mais les photos sont la...



La Valse par Camille Claudel
Photographie par Scott Lanphere
Licence: CCBYSA ou GFDL
La Valse par Camille Claudel
Photographie par Scott Lanphere
Licence: CCBYSA ou GFDL
Hormis la problématique de respect du droit d'auteur, les mauvaises langues remarqueront que Camille Claudel étant décédée en 1943, ses œuvres n'entreront dans le domaine public qu'en janvier 2014... Donc profitez des images sur Commons, le temps qu'elles soient effacées puis restaurées probablement début 2014...

Le problème en soit n'est pas d'être interdit de réaliser des mauvaises photos c'est juste de ne pouvoir en réaliser de correctes pour des œuvres pourtant entrées dans le domaine public.

Il n'y a donc ici, pas de débat sur le fait de rémunérer l'auteur ou ses descendants, puisqu'il ne s'agit pas d'art moderne, il y a juste la tentation de monétiser l'accès à l'œuvre originale, tel un garde barrière serait tenter de demander un droit de péage pour reprendre une image que j'ai entendu ailleurs.

Je concède que l'interdiction de prendre des photos au flash me parait la plus justifiée, le flash peut en effet dégrader le support d'une œuvre. Maintenant, l'interdiction de trépied est-elle plus discutable, il est parfois invoqué des raisons de sécurité, une gène à la circulation, des personnes pouvant trébucher et endommager les oeuvres, j'oserai donc demander ce qu'on attend pour interdire l'accès des musées aux handicapés, que ce soit en chaise roulante ou en béquille, ca me parait évident que le genre de risque est du même ordre, imaginez une seconde le drame: un handicapé en béquille trébuche devant la Vénus de Milo, le Radeau de la Méduse, la béquille part droit devant et provoque un trou dans le tableau (Note: la Vénus de Milo étant une sculpture, c'est plus difficile à endommager avec une béquille et techniquement impossible à assimiler comme un tableau, les lecteurs auront compris que je prends un exemple rocambolesque ici pour illustrer le problème.)

A moins bien sur, que l'interdiction de trépied ne soit juste pour éviter que des photos de qualité ne puissent être réalisées, ceci concurrençant le petit commerce de cartes postales et autres pratiques étranges associées à des œuvres pourtant du domaine public... Interdiction qui deviendrait insuffisante avec l'avancée des appareils photographiques numériques, et qui tactiquement, justifierai apparemment de les interdire...

Saturday, February 12, 2011

Quand le vandalisme devient pathologique

Il y a des jours ou je me demande vraiment ce qu'il se passe par la tête de certains contributeurs bloqués...

Par exemple ici, la, encore la, encore ici, la, ici, la, ici
et la..., bon j'ai été gentil, je vous en ai épargné quelques uns...

Ca me laisse songeur...

Thursday, February 10, 2011

Problématique du Multi-linguisme sur Commons

Bon c'est un billet d'humeur un peu particulier... Un récent vote sur meta m'a fait quelque peu tiquer...

En clair, le reproche est fait au candidat steward d'avoir une opinion sur le fait d'utiliser voir de privilégier l'anglais comme langue de communication...

La ou ca me gène, c'est que certes, en théorie, c'est très bien. Mais quand on passe aux choses pratiques, par exemple, sur Commons, c'est une autre histoire:
Commons dispose d'un certain nombre de langues possibles, notamment pour les pages de description et la communication sur Commons.

Cela se résume principalement, par l'utilisation de plusieurs types de techniques:
* des modèles dont la fonction principale est d'indiquer la langue d'un texte. Tel que {{en|...}}, on en a un par langue, utilisant le code iso correspondant, y compris le français, avec une exception notable: le Tagalog utilise {{tgl}} et non {{tl}} car ce dernier est utilisé massivement pour désigner des modèles...
* on a un modèle {{mld}} qui permet de synchroniser les traductions, toutes les langues pouvant être affichées, l'utilisateur pouvant choisir de les cacher toute sauf la langue qu'il parle (ou une autre langue...) ce qui a ses avantages pour vérifier des traductions que ce soit pour de la lutte contre le vandalisme ou des corrections quelconques.
* on a aussi {{LangSwitch}}, qui est assez similaire, mais qui fait la sélection sur la langue de l'utilisateur: le serveur n'envoie que la langue que l'utilisateur a choisit. Il ne peut donc consulter les autres langues sans forcer la sélection sur une langue donnée, à la base cela a été utilisé massivement dans les modèles.
* on a aussi l'imbitable système historique, qui a été utilisé uniquement sur les templates, basés sur {{autotranslate}} et le précédent LangSwitch, qui colle les traductions en sous-pages, je dit imbitable, car quand un de ces modèles déconne, on prie pour trouver rapidment la cause du bug et ne pas se creuser la tête à comprendre comment ca fonctionne... Fort heureusement, ce genre de modèle voit ses versions localisées sur translatewiki, les bouts de phrase étant maintenues la-bas, et donc plus sur Commons... Donc moins de soucis de maintenance pour nous, sur Commons...


Ce court topo fait, revenons à nos moutons: on peut décrire les fichiers en plus de 255 langues... C'est beau, mais en pratique, quand on dépasse 10 langues sur un fichier donné, c'est énorme.

Je n'ai pas de statistiques sous la main, mais bon,  sachant qu'on a 8 millions de fichiers sur Commons... sachant qu'une partie n'a pas de description, et donc aucune langue, sachant que ceux restants ont une description en anglais (ex: ici) ou dans une autre langue, parfois sans les balises de langue (ex: la), généralement la langue de l'uploader, on se retrouve avec des fichiers ayant 4-5 langues (ex: encore la)(ordre de grandeur raisonnable) dans la description.

La seule exception étant l'image du jour, qui tend à voir son nombre de langues augmenter, mais bon, ironie du sort, le fichier du jour est souvent protégée et non éditable, à tel point que la description associée est collée ailleurs... (ex: pour l'image du 10 février 2011) donc au final c'est cette description supplémentaire qui bénéficie des améliorations et non la description originale... Description pouvant être reprise plus facilement dans les endroits utilisant l'image du jour, tel que le Bistro de Commons.

Si certains se demandent comment j'ai trouvé mes exemples, ils viennent tous (excepté l'image du jour) de Un fichier au hasard...

Tous ca pour en venir au nerf de la guerre, la communication avec les autres utilisateurs: Je sais que certains se font fort de parler espéranto ou breton, mais bon quand la personne que vous avez en face ne le parle pas, la communication est vite réduite si vous ne causez que cette langue. C'est aussi vrai pour le français, pour le portugais et toutes les langues en fait. A partir du moment ou votre interlocuteur ne parle pas la langue que vous utilisez, cela réduit les chances de répondre à une question, il me semble donc assez évident que poser la question en anglais est une des façons d'avoir une réponse à votre question de manière rapide... Je ne dis pas évidemment qu'il faut décider de ne pas répondre aux questions en Klingon, encore que la Wikipédia en Klingon n'est plus maintenue par la Fondation... Je dis juste que pour obtenir une réponse, ben il faut s'en donner les moyens en utilisant une langue internationale, cad a minima l'anglais et les langues non-minoritaires sur le wiki ou vous contribuez...

Tuesday, February 1, 2011

La communication entre utilisateurs des Wikipédia - Les Boites Babel

Il existe un système de boite utilisateur utiles,
Je ne parle pas des boites utilisateurs "j'aime XXX" qui polluent certaines pages utilisateurs comme on peut trouver sur les profil facebook.

Je parle de celles qui existent à peu près sur tous les wikis de la fondation.
Je parle des boites informant le lecteur des langues que l'utilisateur maitrise.
C'est à dire les boites Babel.


Ainsi on trouve souvent la célèbre {{Utilisateur fr}} souvent couplée avec la tristement célèbre {{Utilisateur en-0}}.

On trouve a peu près toutes les déclinaisons par langue, avec des variations allant de 0 à 5... Suivant qu'on ne parle ou lit pas la langue en question ou qu'on la parle de manière 'professionnelle'.  On a aussi la variante pour désigner l'utilisateur dont c'est la langue de naissance, qui est probablement préférable à la version professionnelle...

La ou ca devient drôle, c'est qu'en grattant un peu, on s'aperçoit que les Wkipédias n'ont pas toutes les mêmes niveaux de langue dans les boites:
  • Sur la Wikipédia en français, les boites Babel vont de 0 à 5 niveaux.
  • Sur Meta, les boites Babel s'arrêtent à 4 niveaux.
  • Sur la Wikipédia en portugais, il n'y a que 3 niveaux de boites Babel .
Ce qui a des conséquences assez rigolotes, tel qu'un utilisateur parlant portugais demandant à un autre portugais qui candidate comme steward sur Meta si ses difficultés avouées à s'exprimer en anglais (Cf la boite niveau 2 en anglais) ne vont pas gêner ses futures fonctions...