Des accréditations... |
Elle est à demander aux organisateurs de la convention. Il y a généralement des liens réservés à cet usage sur leur site, au pire, la démarche peut être réalisée par mail. Je recommande de bien se relire, de rester simple et concis, d'éviter les tournures alambiquées, d'éviter les fautes d'orthographe et de grammaire, d'aller droit au but et de ne pas promettre ce que vous n'êtes pas capable de fournir ou de réaliser: Dites vous que votre interlocuteur croule peut être sous les demandes et que le plus simple ce sera à comprendre, le mieux ce sera pour vous...
Avec l’avènement d'internet, les particuliers peuvent avoir autant de poids, si ce n'est plus, que les journalistes professionnels, du simple fait que tout le monde peut s'exprimer via un blog ou un site, au final ce qui importe c'est l'audience et la portée réalisée, pas le métier. Il est donc normal et logique que les conventions accréditent des non-journalistes en tant que "presse". Le nombre d'accréditation est toutefois limité, donc il faut que la convention ait un intérêt à vous accréditer, vous devez donc la convaincre.
L’accréditation donne des privilèges, mais uniquement dans le but de couvrir la convention pour votre média. Si vous êtes accrédités, c'est pour exercer une activité de presse, même à titre amateur et non pour éviter de payer l'entrée et profiter de la convention comme si vous étiez un simple visiteur. Je sais que certaines personnes profitent des accréditations pour demander des dédicaces, ce n'est pas un comportement que j'encouragerai, au contraire. Je pense qu'on se doit de donner l'exemple et d'être irréprochable...
Un peu d'humour... c'est évidemment pas vraiment comme cela que ça s'est passé en réalité... |
Le fait d’être accrédité n'empêche pas d'être poli et courtois: être accrédité ne signifie pas qu'on dispose des pleins pouvoirs et qu'on avance en terrain conquis, mais qu'on doit se comporter de manière adaptée aux situations: ne pas créer de tensions, arrondir les angles, être conciliant, comprendre quand il peut y avoir un soucis et pouvoir réagir en conséquence. Cela ne veut pas dire qu'il faut se laisser marcher sur les pieds: entre "presses", on est généralement sur un pied d'égalité dans les espaces réservées, c'est très souvent au "premier arrivé, premier servi", maintenant, rien n'empêche aussi de s'arranger entre photographes, histoire de se gêner le moins possible, il est très souvent préférable de trouver une conciliation que d'avoir une intervention par la sécurité ou l'équipe du festival: par expérience, plus le festival est important, plus les conditions auront tendance à être strictes et drastiques. Il arrive parfois que les vigiles soient trop zélés, dans ce cas la, il faut généralement transmettre le problème au maillon supérieur, si possible en privé, ça ne sert à rien d'aller au clash avec un vigile ou devant le public: il est payé pour appliquer des consignes, pas pour décider, faire preuve d'initiative voire même d’intelligence...
En pratique, le carré presse de JE ressemble plus à cela... |
Une fois la convention finie, il est toujours important de pouvoir rendre compte à la personne ayant délivré la dite accréditation, d'une part par un retour avec les impressions et les problèmes rencontrés, car il y en a toujours, vus et ou constatés, d'autre part annoncer les médias que vous comptez produire. La personne vous ayant accrédité ne dispose généralement pas de la visibilité que vous avez sur vos réalisations: c'est idiot, mais si vous ne communiquez pas sur votre travail, il y a des chances que ce dernier ne soit pas vu par le ou la responsable presse de la convention et que donc vous risquiez de ne pas être accrédité pour la fois suivante.
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